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Gratiféria 2015 - Une première!

Gratiféria

 Et sûrement pas une dernière ! 
Une première, c'est toujours intéressant lorsqu'il s'agit de dresser les bilans.: lors de cette journée de Gratiféria, il n'y avait rien à gagner en termes de profit matériel, mais Teelgo représentée par ses pintades est heureuse d'avoir participé à cette journée- ô combien enrichissante-par ses échanges, la joie et la bonne humeur que chacun a pu apporter. Un grand merci au Comité des Fêtes de Vénéjan !

Retour à la CASE (Burkina) pour Teelgo

Le collectif des associations du Sud-est intervenant, dans le cadre de leurs missions, au Burkina Faso (CASE BURKINA) s'est réuni pour un week-end studieux du 25 au 26 avril à Buis-les-Baronnies . Les thèmes de ces rencontres concernent tout à la fois la santé, l'éducation, les solutions expérimentées en agro-écologie, les crédits, le tout régi par un principe commun à toutes les ASI présentes : le soutien au développement durable privilégiant l'accès à l'autonomie (dans tous les domaines évoqués ci-dessus).

 

Ces rencontres annuelles sont importantes pour prendre un certain recul face aux actions menées, confronter les expériences vécues sur le terrain et envisager les orientations de demain. Les échanges ont pu s'enrichir de l'expérience précieuse de deux intervenants : Luce S. qui mène un combat remarquable contre l'excision des femmes et Dominique G, spécialiste de la question des Caisses Populaires au Burkina.

Case B 2015

 

.Pour reprendre une formule de René B., président du Collectif, en préambule de ces rencontres : à propos de la situation alimentaire au Burkina Faso, en l'état des choses et s'il ne se passe rien, une catastrophe est programmée. C'est afin de trouver des alternatives à cette catastrophe, sous forme de propositions concrètes que le Collectif se réunit (six association participent déjà à un projet commun afin d'améliorer les rendements agricoles, le but étant de sortir du seuil de l'insécurité vivrière critique sans recours aux engrais chimiques). 

 

Teelgo, comme de nombreuses autres associations reste fidèle à ce rendez-vous des rencontres de "Case", car nous sommes bien conscients que l'éducation est la base de tout et que tous les autres domaines tels que la santé, la gestion des ressources familiales, la condition féminine sont conditionnées par l'accès à l'éducation.

Alors une nouvelle fois, impossible de conclure sans renouveler nos remerciements et notre admiration immodérée pour l'investissement hors norme de Jacqueline P. et de René B., la secrétaire et le président de Case Burkina.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : http://collectifburkina-dag.fr/ 

 

En février, les pintades retournent à l’école

Voici enfin un petit retour en arrière (et il était temps) sur le passage des deux pintades Isa et Coco dans les salles de classes de Boala.

Et il faut le savoir, la pintade n’aime rien tant que ces ambiances à la fois festives et studieuses qui règnent dans les classes burkinabè. Le puits est gâté à l’école A  de Boala, c’est un problème certes (un quart d’heure de marche pour rejoindre celui du dispensaire), mais on s’accommode de cette difficulté et pas un sourire ne manque sur la visage de nos chers écoliers.

        En février, c’est délicat aussi car les enseignants sont en formation (la semaine où nous sommes à Boala). Pas de problème, Modibo, le directeur de l’école, nous ouvre les portes de son établissement et nous laisse maitres (maitresses) de mener nos activités comme bon nous semble.  Nous sommes au paradis, pas un élève ne manque . Et c’est parti pour les réponses aux courriers des élèves de Cabrières dans le Gard , pour les jeux créés autour du thème de l’hygiène des mains par des élèves du LP de St Chamas. Lorsque l’heure a sonné de renvoyer les élèves chez eux, aucun ne sort, espérant prolonger encore ce moment d’échange.

 

         Du côté des lycéens, l’ambiance est un peu pus posée mais le plaisir est immense de retrouver les élèves avec qui nous avons tissé des liens au fil du temps. Ils se prêtent de bonne grace, à la demande qui leur est faite de parler d’eux devant une caméra afin de se faire connaitre un peu mieux par leur « songda » Nous qui commençons à bien les connaître, savons à quel point il n’est pas facile pour eux de s’exposer ainsi, car tous possèdent cette pudeur assez habituelle dans la région qui veut qu’on ne parle pas de soi.           

          C’est aussi là que l’on peut mesurer la distance parcourue depuis les premières rencontres et le lien de confiance qui a pu s’établir entre nous. Leur quotidien, ils nous le confient assez aisément , c’est comme toujours le manque de locaux, les postes de professeurs qui n’ont pas été pourvus dans certaines matières, le manque de livres aussi.  

 

Nous sommes bien conscientes que nos actions sont une goutte d'eau dans l'océan des problèmes qu'il resterait à solutionner, conscientes également que personne ne nous appelées sur cette terre mossi où de tous temps, les hommes ont appris à surmonter patiemment et avec sagesse les difficultés. Mais si, comme dans la légende du colibri (respect à M. Pierre Rahbi !) , chacun apportait sa goutte d'eau, tous les espoirs seraient possibles.

 

Ces moments où les pintades retournent en classe sont, avant tout, enrichissants pour elles-mêmes car elles apprennent beaucoup au contact de cette jeunesse qui préfère voir l’avenir avec confiance plutôt que de s’apitoyer sur les problèmes du quotidien.

Là encore, l’espérance qui est née au lendemain de la révolution d’octobre (la burkinabè) n’attend plus qu’une confirmation des attentes par le vote d’octobre 2015 et nous l’attendons avec elle.

les pintades retournent à l'école

Un cuiseur économe pour l'école de Boala- un bon geste en faveur de l'environnement

Depuis novembre 2014, l'école de Boala dispose d'un cuiseur économe dont Teelgo a commandé l'exécution à Moussa Compaoré, formateur référent installé à Ouaga. Le principe du cuiseur est simple : par un système d'accumulation de chaleur vers l'intérieur du foyer, il réduit de façon très significative le temps de cuisson des aliments, permettant ainsi une économie non négligeable de bois utilisé. Il s'agit donc d'une réalisation qui s'inscrit pleinement dans un projet de développement durable. La démarche revêt également un caractère pédagogique puisque l'exécution des travaux s'est faite en présence d'un jeune maçon du village qui sera ainsi en mesure de transmettre à d'autres ce qu'il a lui-même appris lors de cette formation.Le premier essai de cuisson de repas, effectué par une cuisinière, a semblé concluant et selon les dernières nouvelles, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée des dotations pour assister au plein fonctionnement du cuiseur. Si cette première expérience devait s'avérer à la hauteur de nos attentes en termes d'économie, elle pourrait être renouvelée dans les deux autres écoles soutenues par Teelgo : Mogodin, et Yalga.

Cuiseur économe
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